mardi 14 septembre 2010

Un week end à Paris.



Le 10 Juillet 2010, à 5h du matin déjà debout, tout excité car je prends l'avion dans quelques heures pour Paris. Je reste perplexe tout au long du trajet à l'aéroport en voiture. Avoir ma place dans cet immense avion était déjà une très grande réussite. Le décollage s'est passé à merveille, j'étais aux anges, je suis même passé au dessus de chez moi, bannissant ce lieu immonde où j'ai vécu depuis déjà 17ans. Le voyage s'est bien passé, l'atterrissage aussi. Je m'émerveillais devant ce lieu tout nouveau pour moi. A la sortie de l'aéroport, on retrouve ma mère et moi son cousin, chez qui j'étais censé passé quelques jours. En voiture vers la maison, j'étais moins satisfait, ça me rappelait un peu mon pays, le Maroc. A la sortie du périphérique je vois Paris, la vraie, celle qui m’a fait chavirer le cœur dés le premier contact.
Place de la Bastille. Premier lieu qui m’a touché, que j’avais d’ailleurs vu dans un film ; les chansons d’amour. A la maison, j’étais triste, je voulais à tout prix sortir et découvrir cette ville magnifique. Après un long moment d’attente, on est sorti en voiture, c’étais un samedi, devant les galeries Lafayette, un nombre incroyable de gens, de toutes races, ce défilé me fascinait. Mais j’aurais aimé ce jour là descendre de la voiture et pouvoir marcher seul dans la rue, passer inaperçu à coté de ces gens avides. Le lendemain marché de la Bastille le matin. Des arabes, des chinois et des africains tenaient ces petits commerces qui faisait de ce petit marché un lieu de convivialité. Plus tard dans l’après midi, on est allé faire du bateau mouche, dans la route je découvrais encore d’autres lieux féeriques de paris. Dans le bateau, j’étais totalement dans les nuages, tout cela était trop pour moi, j’étais pas très dans mon élément, j'etais excité, et triste à la fois. Excité de vivre ce moment magique et triste parce que j’avais raté ça depuis longtemps. Je regardais les gens, chacun d’eux m’inspirait la haine, j’aurais pu être à leurs places. Mais après un moment j’ai repris mes esprits et j’ai profité de ce tour magnifique. Pont des invalides, il m’a particulièrement fasciné, son architecture était spéciale à mes yeux . Après plusieurs photos, je me promettais d’ y revenir à ce pont un jour. Juste aprés, on a été deposé aux champs elysées. J'en avais tellement entendu de ce Boulevard, comme étant le plus beau au monde. Ce n’était pas que des rumeurs. Après avoir dévaliser les magasins cheap du Boulevard, il faisait déjà presque nuit. Comme on nous avait indiqué la station du métro « Franklin Roosevelt » qui se trouvait juste en face du magasin Zara qui nous servait d’indicateur et la ligne 9, qui emmenait à quelques mètres de la rue où nous étions logé, la rue Neuve Popincourt, au 11éme , ma Mère et moi n’étions pas préoccupé du retour, sauf que sur place, on s’était trompé de direction, on a du faire une bonne demi heure de chemin pour que finalement se retrouver dans le terminus, c’étais ma première fois au métro. Ce soir là il y’avait la finale de la coupe du monde, l’Espagne l’avait emporté devant les pays bas. Il y’avait un monde fou dans les rues de paris, les cris de joies provenaient de partout.
La gare de Montparnasse, où on devait prendre le TGV pour Angers où nous attendait mon frère. Je n’ai jamais autant de foule dans une gare, non plus autant d’organisation. Dans le train des français à coté de moi, lassés de cette ville et de ce pays que moi je découvre à peine, et puis le paysage qui défile.

4 commentaires:

  1. Si talentueux que tu es <3 ! j'ai enfin trouvé l'amour de ma vie :D

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  2. magnifique, je revis des moments à travers ma lecture <3

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  3. j'ai passée 21ans sur Paris et sa banlieue, tu me donnes envie d'écrire un article souvenir de cette ville lumière qui m'a rendu sans doute un peu déjanté!! Parisienne je suis née, malgré la distance qui me sépare d'elle, parisienne je le reste!
    Iphigénie

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